L’association Sauvage Méditerranée oeuvre à la dépollution du littoral marseillais. Depuis le 2 juillet, les touristes et Ciotadens peuvent échanger des déchets plastiques trouvés dans la nature contre les bijoux éco-conçus de la marque.
Dépolluer la Méditerranée. Éduquer quant à l’impact des déchets en mer. Tels sont les objectifs d’Emmanuel Laurin, fondateur de l’association Sauvage Méditerranée, créée en 2018. Filets de pêche usagés, verre poli, plastiques, bois recyclés… Depuis l’an dernier, il commercialise des bijoux éco-conçus par le biais de sa marque, Sauvage, élaborés dans ses ateliers à Aix-en-Provence.

Tout l’été, locaux et touristes pourront venir découvrir les différentes collections sur le marché de La Ciotat. Et pour payer, pas besoin de sortir le porte-monnaie. Un simple sac rempli de déchets ramassés sur les plages ou dans la nature suffira. Un système de troc vertueux, qui permettra à la marque d’élaborer ses futurs produits.

Du Grand Saphir au Grand Défi : l’épopée ne fait que commencer
« Manu » n’est pas à court d’idées en ce qui concerne l’environnement et y engage même de nombreux moyens depuis plusieurs années. En 2017, il lançait le projet Le Grand Saphir, une nage de 120 km entre Marseille et Toulon durant laquelle il a pu collecter les déchets qu’il trouvait sur son passage, avec l’appui de l’association Mer Terre.
Et comment oublier Le Grand Défi : la 1ère compétition en mer de ramassage de déchets, en écho au Grand Saphir, le 30 mai 2019, accueillant plus de 120 participants, amateurs et sportifs professionnels, à Marseille.
Il y a une semaine, en récompense de son implication sur le territoire, l’association Sauvage Méditerranée a été lauréate du concours Circular Port, organisé dans le cadre du projet européen Impatti No par la CCI du Var, visant à renforcer la protection des eaux marines. Une récompense qui ne saurait qu’encourager les actions de la structure.

Et pour la soutenir, Sauvage propose aussi ses produits sur sa boutique en ligne. Les intéressés peuvent envoyer leurs récoltes sauvages et recevoir les produits de la marque en contrepartie. Du donnant-donnant qui oeuvre à la préservation de notre panorama naturel tout en engageant la population à devenir actrice du changement.
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