Lumière sur La Ciergerie, le nouveau restaurant de Notre-Dame du Mont

À Marseille, la rue de Lodi accueille depuis quelques semaines une nouvelle adresse bistronomique : La Ciergerie. Des produits frais, du fait-maison, de la créativité… Découverte d’une belle et déjà grande enseigne.

Samedi midi, 30 degrés. En ce mois de septembre, un coin ombrageux n’est pas de refus pour faire une pause déjeuner. Et dans le quartier de Notre-Dame du Mont, les terrasses sont légion. Celle qui retient notre attention ce jour-là jouxte Notre-Cave du Mont, caverne d’Ali Baba des beaux breuvages.

Un voisinage comme heureux présage de ce que développeraient ses gérants : la qualité, le sens du détail, la chaleurosité. La Ciergerie ouvrait ses portes en début d’été sur la rue de Lodi, face à l’église Notre-Dame du Mont. Elle qui sonne les douze coups alors que les badauds jettent les premiers coups d’œil aux cartes.

Pour la petite histoire, on nous informe que le lieu est l’ancienne fabrique de cierges de monsieur Tavan, qui officiait dans les années 1870. « Quand on est tombé sur l’ancienne enseigne, on s’est dit que c’était évident, d’autant plus qu’on est entouré de 2 églises ! »

Du contact visuel à l’association des saveurs

Sur l’ardoise, 3 entrées, 7 plats, 3 desserts. Simple et efficace, gage aussi de valeur. On s’en délecte avec intérêt : « keftas sauce poivron », « houmous maison », « saumon gravlax et agrumes », pour des prix variant de 5 à 9.50 € en ouverture de repas.

Pour la suite, les saveurs s’emmêlent : Shakshuka, bruschetta de poulpe, burger au comté affiné durant 24 mois, linguine aux seiches… Première commande : on optera pour l’aubergine farcie à l’effiloché d’agneau, servie sur un lit de houmous et accompagnée d’une salade. Pour la deuxième, le choix se porte sur le filet de loup dont la purée de carottes apporte une touche colorée qui sublime à elle seule le plat.

Et le visuel n’est en rien terni par l’expérience gustative qui s’en suit. L’aubergine chaude contraste avec la fraîcheur du houmous ; le loup, croustillant en surface, fondant à l’intérieur, s’associe parfaitement aux épices de la purée.

Vous prendrez bien un dessert ?

Mais que serait une vraie bonne adresse sans un passage final par la carte des desserts (les gourmands savent de quoi nous parlons) ? On craque pour la dernière création à la carte : la tartelette au chocolat et amandes. Aussi imposante dans l’assiette que gourmande, nappée d’un filet de chocolat noir fondant.